Journée internationale de l’enfant africain : Se souvenir de Soweto pour donner une voix à l’enfance

À l’occasion de la Journée internationale de l’enfant africain, Les Éditions NGE reviennent sur les origines historiques de cette date, marquée par le soulèvement des élèves de Soweto en 1976, et questionnent l’état actuel du droit à l’éducation sur le continent. Entre mémoire et engagement, cet article explore le rôle de la littérature comme levier de justice, d’espoir et de transformation pour l’enfance africaine. #JournéeDeLEnfantAfricain #Soweto1976 #LesÉditionsNGE #LittératureEngagée #AfriqueQuiLit

EVÉNEMENTS

Les Éditions NGE

6/16/20252 min read

Journée internationale de l’enfant africain : Se souvenir de Soweto pour donner une voix à l’enfance

Chaque 16 juin, nous nous arrêtons un moment. Nous fermons les yeux. Et nous revenons, en pensée, à Soweto. À cette journée de 1976 où des milliers d’enfants sud-africains sont descendus dans la rue, les mains nues, les yeux ouverts, la tête pleine de rêves simples : comprendre ce qu’on leur enseigne, apprendre dans une langue qu’ils maîtrisent, aller à l’école sans avoir à se battre pour leur dignité. Ce jour-là, ces enfants ont dit non à l’injustice. Leur non était calme, déterminé, courageux. La réponse fut brutale. Des coups de feu. Des morts. Des enfants fauchés dans leur quête d’éducation.

Parmi eux, Hector Pieterson, treize ans, est devenu l’image d’une enfance en lutte. Une photo. Une course désespérée. Un corps inerte. Et le monde, soudain, a regardé. Soweto n’était plus un point sur une carte, c’était un cri. Ce cri résonne encore aujourd’hui. Il traverse les générations. Il habite les classes d’école délabrées, les bancs partagés à trois, les filles qu’on retire trop tôt des études, les enfants déplacés par la guerre, les petits vendeurs de rue qui rêvaient de crayons.

En 1991, l’Union africaine a décidé de faire de ce 16 juin un moment de mémoire et d’action : la Journée internationale de l’enfant africain. Une journée pour se souvenir, bien sûr. Mais surtout, pour agir. Car l’histoire ne suffit pas à réparer le présent. Elle nous montre le chemin, mais c’est à nous de marcher.

Aujourd’hui encore, en 2025, des millions d’enfants africains n’ont pas accès à une éducation digne de ce nom. Pas assez d’écoles, pas assez de livres, pas assez d’enseignants. Trop de barrières sociales, économiques, culturelles. Et pourtant, malgré tout, ils se lèvent chaque matin. Ils marchent parfois des kilomètres. Ils écoutent, ils s’accrochent, ils espèrent. Leur résilience est immense. Mais elle ne devrait pas être un prérequis pour apprendre.

Chez Les Éditions NGE, nous croyons à la puissance des mots. Nous croyons qu’un livre peut changer un destin. Qu’une histoire bien racontée peut rallumer une flamme. C’est pourquoi nous encourageons les récits qui mettent en lumière l’enfance africaine. Ses douleurs, oui, mais aussi sa beauté, sa force, sa créativité. Nous voulons des livres qui donnent la parole à ceux qu’on n’entend pas assez. Des livres qui enseignent, qui soignent, qui rassemblent. Parce que lire, c’est déjà résister. Écrire, c’est déjà exister.

En cette Journée internationale de l’enfant africain, nous ne nous contentons pas de rendre hommage aux héros de Soweto. Nous posons la question : que faisons-nous, aujourd’hui, pour que chaque enfant africain ait une place dans la salle de classe ? Que faisons-nous pour que l’éducation ne soit pas un privilège, mais un droit réel, vécu, quotidien ?

Ce n’est pas seulement l’affaire des États. C’est notre affaire à tous. Parents, enseignants, artistes, éditeurs, citoyens. Chacun de nous peut tendre la main, ouvrir un livre, éveiller une conscience.

Souvenons-nous. Oui. Mais surtout, bâtissons.

#JournéeDeLEnfantAfricain
#Soweto1976
#ÉducationPourTous
#LesÉditionsNGE
#AfriqueQuiLit
#DroitsDesEnfants
#LittératureEngagée
#VoixDeLAfrique